mardi 22 septembre 2009

où? où? où?

Si l'on se réfère au titre de ce dit "blog", je dois avouer que cette recherche de sérénité est bien plus ardue qu'il n'y paraît...des hauts, surtout des bas, de grosses déprimes, mais toujours l'espoir!
je n'avais ni l'envie ni le temps de mettre à jour ce blog, je pense aussi que je n'adhère pas totalement à cet esprit ostentatoire, de tout dévoiler, surtout quand je suis au plus bas...
quelques réflexions, un retour dans ma ville natale (qui m'a connue jusqu'à il y a un an), m'ont poussés à réagir.
1° décision: arrêter ce job à la con, qui tourne encore et toujours autour de la bouffe (les fast foods, c'est fini pour moi), car et d'un, je mange par procuration en travaillant, mais à peine revenue dans mes pénates, je bouffe, ce qui me fait plaisir, et que je n'ai pas pu manger dans la journée pour cause de travail, sauf que...justement, déjà mangé au travail, et surtout mangé de façon assez riche dirons-nous....

2° décision: le sport! je m'y remets! pourquoi suis-je aussi mal????? tout simplement car j'ai toujours clamé haut et fort que le sport participait à mon équilibre certes physique mais également psycologique!!!!! Or, à force d'arrêts maladie, de déprimes, il faut bien avouer que je me suis laissée aller....et cela ne me ressemble pas!

donc voilà, encore une fois ce sont de belles paroles écrites noires sur blancs, mais cet espoir qui ne m'a jamais lâchée se fait de plus en plus présent, et qui dit espoir, dit volonté!

lundi 14 septembre 2009

petite récap'

bon alors, pas la peine de toujours répéter "allez à partir d'aujourd'hui...ça change!"....suffit de le faire, réellement!!!
ce we une amie est venue me voir, amie de longue date, depuis la terminale ce qui commence à dater (8 ans), et qui m'a connue "normale" en tout et pour tout...3 mois! Direct je suis tombée dans la maladie, et pourtant elle a toujours été présente, et je lui dois réellement, et au sens strict du terme, ma VIE!!!!
entre la honte (d'avoir pris du poids), l'énervement, l'irritabilité, elle a encore réussi à me faire rire, jusqu'à en pleurer (de rire...je précise!!!)....et ENFIN, je me suis surprise à prendre du plaisir, autrement que par la bouffe, 2 soirées entourée de potes suivies du taf hier soir, ce soir et demain rebelote....bref, coolito! bon niveau bouffe j'ai encore pas mal mangé, sûrement trop même, mais je me prends moins la tête, et je crois que sincèrement, c'est en y pensant moins, que l'on pourra avancer....

samedi 5 septembre 2009

Comment nommer cela?!? Catastrophe????

oui, c'est bien ça: catastrophique!!!! Hier ce fut une journée horrible! La première fois que je fais une crise en pleine journée...crise, crise....je n'ai quasi rien mangé le soir, tellement je me sentais mal, horrible, dégueulasse, sale, honteuse...
Une amie, c'était prévu qu'elle arrive samedi, est finalement arrivée hier soir, donc cela m'a permis de relâcher un petit peu la pression, la honte. Et d'en parler à une personne "réelle" (non virtuelle), pour la 1° fois.
Je pense sincèrement qu'il ne faut pas que je rentre dans la logique restrictive, car sinon c'est poursuite des crises assurée. Il ne faut pas non plus que j'ai honte au point de ne plus sortir de chez moi (par peur du regard des kilos pris, par peur de décalage trop intense que je vais ressentir face aux gens)....
Beaucoup de "il ne faut pas"...mais j'ai bel et bien l'intention de ne pas aller plus que loin que cela dans cette pente savonneuse.

Je travaille aujourd'hui, jusqu'à 18H, et ensuite en rentrant, mon amie sera là. Je sais que la solitude est ma pire ennemie. A moi donc de la fuir! Et je le peux en plus, ce n'est pas comme si j'étais isolée.

Un petit message d'espoir (qui ne m'a jamais quitté et qui j'espère ne se décidera pas à le faire), je PEUX le faire!

jeudi 3 septembre 2009

le verre!!?? Il est à moitié vide ou à moitié plein?

Tout est dans le titre....je suis, depuis 2/3 jours complètement lunatique, bipolaire, et tous les synonymes pouvant exister....Il me suffit d'entendre une phrase ou une chanson qui m'émeut, et c'est la crise de larmes assurée, la tristesse impossible à cacher...jusqu'à ce que je sois prise dans une ambiance (comme le travail par exemple), et là ça peut aller pendant un petit moment, jusqu'à ce que de nouveau j'arrive sur la fin de ma batterie personnelle.
J'alterne donc, moments de tristesse infinis, avec fuite, fuite qui me fait endosser une sorte de masque: "je suis forte, très forte, ne me touchez pas!"

et je souffre, je n'ose plus sortir de chez moi, voir mes amis, surtout ceux ne m'ayant pas vue depuis pas mal de temps: que vais-je avoir à leur montrer? Une nénette limite dépressive, ayant pris une dizaine de kilos, pas bien dans sa peau (et c'est un euphémisme).....